PIÈCES SURCYCLÉES

Depuis plus de 20 ans, Alexandra Ferrarini s’engage pour palier au gaspillage industriel en surcyclant des stocks délaissés par les grandes firmes textiles et les ateliers de grandes Maisons parisiennes, par lesquels, elle est passée.
La matière est l’un des principaux déclencheurs créatifs de sa démarche. Elle chine et accumule des textures précieuses, anciennes, techniques, … aimant y voir aussi un voyage temporel. Endormis dans sa réserve, les matériaux se réveillent et s’articulent au grè de la conception. Sans pression de collection, ils y trouvent leur place comme s’ils y avaient toujours été destinés. Cette source tactile et visuelle alimente au fil du temps la composition de chaque pièce, leur conférant des origines particulières, une histoire à raconter et à porter.
L’intention de ce processus se fonde sur la notion de valeur et d’attention que l’on doit accorder à la matière, si lamentablement méprisée depuis des décennies et avec un excès particulier dans le design de mode.
Au fond, être moins matérialiste c’est commencer par respecter les matériaux et la manufacture des objets que l’on côtoie, des vêtements que l’on choisis et qui nous enveloppent.